On y pratique des massages ayurvédiques, de la sylvothérapie ou on murmure à l’oreille des chevaux, comme autant d’occasion de se reconnecter avec la nature. C’est une sorte de maison de campagne familiale idéale, nichée au cœur de la Vallée de Chevreuse. Suffisamment loin de Paris pour avoir le sentiment d’être dépaysé. Mais assez près pour y venir à vélo.
« Le Barn est situé à peu plus d’une heure de la porte Maillot » assure Édouard Daehn, le maître des lieux qui arbore fièrement le tout nouveau maillot de l’équipe des cyclistes du Barn.
On lui fait confiance.
Une chose est sûre, l’hôtel le Barn a réinventé une nouvelle forme d’exotisme.
Un repère de bobos parisiens en mal de reconnections avec la nature, diront certains.
Un petit paradis pour les amoureux de nature en famille, pour les habitués, stars ou inconnus, qui s’y pressent tous les week-ends.
Le Barn est devenu un phénomène dans un marché hôtelier qui oscille avec plus ou moins de convictions entre « expérientiel » et montée en gamme pour faire face l’inexorable montée en puissance d’Airbnb.
Un hôtel observé par les concurrents
Les raisons du succès du Barn ? « Tous les acteurs de l’hôtellerie sont venus nous observer pour essayer de comprendre », se réjouit Édouard Daehn.
Qu’ont-ils découvert ? Une ferme du XIXe soigneusement réhabilitée par la paysagiste Daphné Charles-Le Franc et l’architecte d’intérieur Antoine Ricardou.
Non loin, des bâtiments abritent les 73 chambres qui ont été pensées dans un esprit « Shaker ». Le style est minimaliste, utilitaire et sobre, authentique et rigoureux. Complètement dans l’air du temps.
Ne cherchez pas la climatisation ou les aménagements luxueux, ici c’est atmosphère dépouillée et connexion à la nature environnante.
Certaines ont été aménagées en dortoirs pour réunir les enfants des couples d’amis. Mais pas que. « Les entreprises qui viennent en séminaire aiment bien aussi ce principe de logements collectifs » explique Édouard Daehn.
À l’extérieur, un moulin transformé en gîte, étang, un verger et un potager alimentent une partie de la carte du restaurant simple et savoureuse. On y déguste simplement du sanglier au four, du gratin de coquillettes, du poulet fermier ou des pizzas maison, le tout servi sur de grandes tablées.
Et surtout, 200 hectares de prairies où gambadent les chevaux du haras de la Cense, situé à proximité.
Murmurer à l’oreille des chevaux
Pour les connaisseurs, le haras de la Cense est une référence. Son propriétaire William Kriegel, un américain qui a fait fortune dans l’énergie, y a développé une technique d’élevage révolutionnaire, l’équitation éthologique.
Une méthode qu’il enseigne sur place, en partenariat avec l’Université de Paris-Descartes mais aussi dans son autre ranch dans le Colorado. Les livres de Kriegel sont devenus des best sellers.
L’homme est tombé amoureux du domaine qui appartenait à Raymond Loewy, une légende du design industriel a qui l’on doit le logo de Coca-Cola, des voitures Studebaker ou des biscuits Lu et des paquets de Lucky Strike. Rien que cela !
Mais le secret du Barn est ailleurs. L’établissement est un avant tout un état d’esprit. Une atmosphère. Un endroit de reconnections à la nature en famille ou l’on peut pratiquer l’équitation, pêcher, jardiner, préparer son beurre, sa mozzarella ou son pain d’épices, faire un atelier de mixologie ou d’œnologie et même partir en randonnée sur le GR11 qui passe à proximité.
La sylvothérapie pour se reconnecter
À moins que l’on ne se laisse tenter par les bains nordiques ou les massages proposés par l’ostéopathe et le masseur ayurvédique du domaine.
Le Barn accueille aussi des séances de Sylvothérapie, ces bains de forêt originaires du Japon qui permettent de bénéficier de ses atouts grâce aux sens en contact direct avec les éléments, la matière des écorces, le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles…
Les amoureux des chevaux sont également gâtés. Des séances permettant de se mettre dans la peau d’un ‘Whisperer’ . Elles consistent à vivre une expérience avec le cheval, à pied, accessible à tous et en toute sécurité, selon la Méthode la Cense.
Loin des perturbations de la Capitale
Après 30 minutes de théorie sur le monde du cheval, son mode de vie et ses réactions, il est temps de s’élancer dans le rond de longe pour un moment de liberté avec l’équidé. De murmurer à son oreille. Cet échange unique permet de découvrir l’intelligence émotionnelle du cheval et ses capacités exceptionnelles. Bien se positionner pour mieux communiquer, ce moment de partage fort en émotions laisse un souvenir impérissable.
Pour la sylvothérapie comme le whispering, le Barn renouvellera ces rendez-vous tous les mois jusqu’en juin, pour continuer de faire vivre sa promesse : s’évader. Par le corps, l’esprit et le lien invisible qui unit au cheval !
« On peut aussi ne rien faire ou télé travailler loin des perturbations de transport et de l’agitation parisienne » complète opportunément Édouard Daehn.
Et c’est peut-être la clé du succès du Barn ! Un endroit unique ou chacun y trouve ce qu’il cherche.
*A partir de 185 euros par chambre et par nuit.
Le Barn ; Moulin de Bretigny 78830 Bonnelles.
Renseignements & réservations pour la sylvothérapie : www.lebarnhotel.com – Tel 01 86 38 00 00
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